Dès qu’un végétal atteint une taille suffisante pour vivre en plein air il faut le planter! On peut avoir à disposition des sujets que l’on a reçus, achetés ou que l’on a élevé soi-même! Selon qu’il a été cultivé en pot ou en pleine terre, que se soit un sujet à feuilles persistantes ou caduques, un conifère ou un arbre fruitier, la plantation doit être faite dans les règles de l’art.
Définition.
Action qui consiste à faire passer un végétal de l’endroit où il a été élevé (pépinière) à l’espace où il vivra. La plantation consiste à arracher le végétal pour le remettre en terre. Comme les professionnels cultivent volontiers les arbustes d’extérieurs en conteneurs, la plantation consiste alors à dépoter le sujet avant de le mettre dans son nouveau contexte!
Avantages.
La plantation permet de donner de l’espace aux végétaux pour qu’ils puissent se développer normalement.
Elle permet de mettre dans un jardin des sujets suffisamment grands pour faire rapidement de « l’effet » tout en assurant une bonne reprise.
Inconvénients.
La plantation est un travail important, qu’il faut accomplir avec soin.
Parfois, si le sujet est trop grand, la reprise est aléatoire.
Elle demande un suivi des plantes surtout lorsqu’on plante au printemps.
La technique.
Lorsqu’un pépiniériste veut mettre à votre disposition un arbre ou un arbuste, il doit tout d’abord le préparer et l’arracher. Il commencera donc par protéger la partie aérienne de la plante afin d’éviter que les travaux d’arrachage et de transport ne l’abîme. En principe, les conifères, les essences à feuilles persistantes, ainsi que certaines espèces spéciales sont arrachées avec une motte. Les arbres fruitiers et les plantes à feuilles caduques sont elles, livrées à racines nues. Pour simplifier les travaux de ventes et surtout allonger la saison de plantation, les professionnels cultivent souvent les plantes en conteneurs.
Pour que la plantation soit une réussite, il faut creuser un trou suffisamment grand et profond afin que les racines soient à l’aise dans une terre meuble et améliorée. En règle générale, le trou doit avoir un diamètre égal au double de la largeur de la motte ou des racines; Il aura une profondeur une fois plus profonde que la hauteur du pot ou de la motte. La terre du fond est retournée sur place non sans l’avoir améliorée avec du compost ou du fumier décomposé. On remblaie avec de la bonne terre additionnée de matière organique.
Bien entendu, la motte de la plante sera positionnée correctement dans le trou de plantation. Les rosiers verront leur point de greffe enterré alors que celui des arbres fruitiers restera à 10 cm au-dessus du niveau du sol. Les autres plantes seront replacées comme elles étaient en pépinière. En cas de doute sur la profondeur de plantation, il est important de s’informer auprès d’un vendeur professionnel.
Parfois, quand on met en terre un arbre élevé en conteneur, les racines ont squatté toute la motte. Il faut alors procéder à quelques incisions pour que les racines puissent reprendre un développement normal.
Le travail de plantation se termine par le tassement de la terre autour des racines, un sérieux arrosage et, si nécessaire, un tuteurage.