Trop calcaire ou trop argileux, trop sablonneux : votre terre est difficile à travailler et les cultures ne donnent pas ce qu’elles devraient produire. Effectuez un amendement.
En terrain calcaire, souvent associé à de l’argile, vous avez un sol qui se compacte rapidement, collant lorsqu’il est humide, se desséchant dès les premiers rayons du soleil. Il est aussi difficile à se réchauffer et cela vous amène à reprendre parfois certains semis effectués trop tôt. Pour changer la nature d’une telle terre, effectuez des apports de matières organiques comme le fumier de bovins. La tourbe blonde est également un bon élément pour corriger ce sol. L’idéal est de semer un engrais vert aussitôt une récolte effectuée et de l’enfouir lors du labour.
Les terres argileuses sont collantes sur la bêche ou le soc de la charrue, et souvent gorgées d’eau. Ce sont pourtant des terrains fertiles, mais elles sont lourdes à travailler. Froides aussi, ce qui oblige à commencer tard les cultures. Un apport de chaux (2 bonnes poignées de chaux éteinte par mètre carré) tous les trois ans est utile. Enfouissez aussi, chaque hiver, une fumure organique qui apportera de l’humus. Et, si l’eau n’arrive pas à s’évaporer rapidement, prévoyez un drainage qui évacuera le trop-plein.
S’ils sont très agréables à travailler, les sols sablonneux ont du mal à retenir l’eau et les fertilisants qui migrent rapidement vers les profondeurs du sous-sol ou s’évaporent. Ils sont aussi très instables et le moindre coup de vent déplace des pelletées entières. Offrez-leur d’importantes quantités de matières organiques pour assurer une meilleure cohésion des éléments qui les composent. Et renouvelez régulièrement vos apports de fertilisants.